Hypergiant Industries a annoncé la mise au point d’un nouveau bioréacteur à base d’algues qui pourrait être la solution au problème de réchauffement climatique.
Élimination du CO2
Le dérèglement climatique est un véritable problème qui ne fait qu’empirer. Alors que de nombreux pays continuent d’augmenter leur production de dioxyde de carbone, la solution s’éloigne maintenant de la réduction des émissions et s’oriente vers l’élimination du CO2 déjà émis dans l’atmosphère. Planter des arbres est un bon début, car ils éliminent le CO2 de l’air et l’utilisent pour pousser, mais c’est insuffisant. C’est là qu’intervient Hypergiant Industries, une société américaine spécialisée dans l’utilisation de l’intelligence artificielle pour résoudre certains des problèmes les plus difficiles du monde.
Piégeage du carbone par des algues
Surnommé bioréacteur EOS, ce qu’il fait, c’est utiliser des algues vertes pour faire le même travail que les arbres, mais de manière beaucoup plus efficace. Un seul bioréacteur de 20 mètres cubes est plus performant pour aspirer du carbone que 400 arbres, soit environ 4000 m² de forêt. Donc nous pourrions planter des millions d’hectares de forêt, ou simplement utiliser ces super machines. L’idée est d’implanter ces bioréacteurs à l’intérieur de bâtiments et de zones industrielles dans les grandes métropoles. Pour que les algues puissent faire leur travail, elles ont besoin d’un apport constant de CO2, qui est mieux fourni à l’extrémité arrière du système CVC d’un bâtiment.
Utilisation de l’Intelligence Artificielle
L’IA maintient l’apport en lumière, température, et équilibre du PH et de CO2 entrant. Tous les bioréacteurs génèrent quelque chose, et dans le cas de cette unité, c’est la biomasse qui peut être utilisée ensuite pour produire du carburant, du pétrole, des plastiques, des engrais, ou même une pâte alimentaire riche en nutriments qui pourrait être utile si nous ne pouvons plus faire d’agriculture industrielle. Hypergiant prévoit de publier les plans de leur bioréacteur à base d’algues l’année prochaine afin que chacun puisse créer sa propre ferme d’algues consommant du CO2. Ils ont également l’intention d’en faire eux-mêmes un produit, bien que tous les détails n’aient pas encore été dévoilés.
Une question de temps
Le seul problème qui subsiste est de réussir à convaincre les gens de commencer à utiliser ces bioréacteurs à base d’algues. Bill Nye et l’astronaute Andy Allen font partie du conseil consultatif de l’entreprise, un réel gage de sérieux pour ce projet qui n’en est encore qu’à ses prémices. Mais nous espérons également que les gouvernements se mobiliseront autour de ce superbe projet. C’est certainement un très bon moyen pour les pays d’enfin respecter leurs obligations en matière d’accords internationaux sur le climat et de pouvoir « réparer » notre planète.